
J’ai le plaisir d’annoncer que je suis (enfin !) certifiée en Hypnose Clinique et EMDR-IMO après plus de :
- 5 années de formation
- 1 mémoire rédigé sur la prise en charge du burn-out par l’hypnose
- 5 supervisions réalisées dont 3 filmées
- + 1 pandémie de covid au passage !


Plusieurs articles ont été écrits à mon sujet :
#NOSPARTENAIRESONTDUTALENT – Stéphanie
Stéphanie Gentelet a développé
une expertise particulière sur la question du burn-out et le travail de
reconstruction. La psychologue accompagne ses patients dans la durée pour
qu’ils redeviennent acteurs de leurs vies professionnelles. Pour cela, elle s’appuie
sur un réseau de professionnels, dont Cime Compétences. Aujourd’hui, Stéphanie
nous explique son approche et pourquoi elle a décidé de faire confiance à Cime
Compétences pour aider ses patients.
Pouvez-vous nous présenter
rapidement votre métier ?
Psychologue en libéral, je
reçois et j’accompagne des patients en souffrance au travail. Dans 80 % des
cas, ils ont été victimes d’un burn out professionnel, les 20 % restants étant
essentiellement composés de personnes victimes d’une dépression ou de souffrances
(harcèlement ou agression au travail). La plupart du temps, les patients sont
envoyés par leur médecin traitant ou la médecine du travail.
Quelle est votre approche pour
venir en aide à vos patients ?
Pour leur permettre de se
reconstruire, j’utilise l’hypnose Ericksonienne comme outil thérapeutique
(formation réalisée à l’institut Milton Erickson de Lyon) et je mets en
place un protocole par étapes, notamment lors d’un burn out.
Dans un premier temps, il
s’agit d’aider mes patients à couper les liens avec leur travail car de
nombreuses personnes continuent d’entretenir des contacts avec leurs collègues,
voire parfois à travailler pendant leur arrêt de travail. Cette étape de « la
coupure physique » vise à poser les bases de leur reconstruction. Vient
ensuite l’étape de « la coupure psychique » : c’est le moment où
le cerveau se met au repos, et où le travail s’éloigne petit à petit pour
permettre « la reconstruction du corps ». À ce moment-là, les
patients sont dans un lâcher-prise, ils dorment mieux et retrouvent petit à
petit de l’énergie.
Lorsque j’estime qu’ils sont
disponibles pour avancer, je les invite à se recentrer sur le moment présent et
à se confronter au vide. Cette étape de « rééducation par le
plaisir » peut être inconfortable et angoissante, mais elle facilite l’émergence
de la vraie personnalité du patient, en opposition au « faux self »
où le patient ne sait plus quels sont ses goûts, ses valeurs et ses envies. À
ce moment-là, certains vont s’autoriser à faire des choses, souvent une
activité manuelle ou artistique. Ils retrouvent alors leur confiance en eux et
viennent à se questionner sur le sens de leur vie, en particulier de leur vie
professionnelle.
Ce cheminement amène à une
prise de conscience chez vos patients. Quel regard portent-ils sur leur vie
professionnelle ?
Pour beaucoup, le travail est
synonyme de traumatisme. Ils prennent conscience qu’ils ne pourront pas
retourner dans leur entreprise, et souvent, continuer à exercer leur métier.
Lorsque la question professionnelle est abordée, et qu’ils sont en capacité de
se projeter dans le futur, sans angoisse, je les invite à aller chez Cime
Compétences. Avec Lise, ils construisent un projet professionnel et un plan
d’actions cohérents.
Continuez-vous à les suivre
une fois qu’ils ont poussé la porte de Cime Compétences ?
Oui, je les accompagne pendant
leur bilan de compétences. Cela peut passer par des entretiens ou des séances
d’hypnose lorsque les tests de personnalités effectués par Lise pointent un
déséquilibre. Manque d’adaptabilité, difficulté à s’affirmer ou forte
résistance au changement… Nous pouvons retravailler ces problématiques pour
renforcer la confiance en soi. Après le bilan de compétences, je reste
également à leur côté pour qu’ils entament des démarches de reconversion
professionnelle le plus sereinement possible (…)
En quoi est-ce important pour
vous de faire appel à des professionnels de confiance ?
La pluridisciplinarité est essentielle dans l’accompagnement d’un burn-out. Je tisse des liens avec le médecin traitant, la médecine du travail, le centre de bilan de compétences, mais aussi avec d’autres structures– centre d’art thérapie, clinique spécialisée en psychopathologie ou cure thermale –, le but étant de s’adapter aux besoins de chacun pour que vie professionnelle rime, enfin, avec épanouissement et bien-être.

L'hypnose au service du bien-être au travail
Stéphanie Gentelet- Psychologue du travail proche de Lyon
« Ma motivation, c’est voir les personnes se reconstruire pas à pas au cabinet, mais aussi pouvoir agir concrètement en entreprise pour plus de bien-être au travail. Être indépendante et ma propre « patronne », être libre de mes choix, avoir réussi à créer mon propre emploi et pouvoir en vivre. La diversité de mes activités, de mes lieux d’intervention, des personnes que je rencontre ou que j’accompagne. ». Stéphanie Gentelet, psychologue du travail, est installée dans le nord-Isère à proximité de Lyon depuis une quinzaine d’années. Son cabinet se trouve à St Quentin Fallavier, près de l’aéroport de Lyon.
Elle a d’abord travaillé pendant 10 ans dans un organisme de formation comme formatrice et consultante en bilans de compétences. Pendant son congé maternité, elle fait mûrir son projet de s’installer en libéral puis le met en œuvre après la naissance de sa fille.
Spécialisée dans les problématiques de souffrance au travail, et avec l’expérience qu’elle a su se construire, elle devient spécialiste de la question du burn-out et de l’accompagnement à la reconstruction de la personne post burn-out.
Parallèlement à cette activité, elle intervient aussi en entreprise pour des cellules d’écoute psychologique ou de l’analyse de la pratique.
Le déclic de devenir psychologue survient alors qu’elle est en classe de terminale. Freinée par le manque de débouchés, celle qui voulait devenir psychologue clinicienne découvre la psychologie du travail, spécialité alors peu connue, et s’en passionne. « Mon activité au cabinet me permet de vraiment de faire le lien entre la clinique et la psychologie du travail, c’est très enrichissant », affirme-t-elle.
Article Prontopro

Stéphanie Gentelet – Psychologue du travail proche de Lyon